Caractéristiques :
Réalisation en balsa, d'aprés un plan encarté de la revue FLY Avril 2005)
Envergure : 1m37
Longueur : 1m
Poids : 2,5 kg
Moteur : OS 40 LA, (6,5cm3)
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La structure est classique sur le Jodel, l'aile est constituée en 3 parties : un panneau central parfaitement plat, sur lequel on vient coller les deux extrémités d'ailes en donnant le dièdre si caractéristique des Jodel |
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Les empenages sont aussi en structure constituée de baguettes de balsa 6x6.
La dérive est monobloc, ce qui devrai lui donner une efficacité redoutable |

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La construction du fuselage ne présente pas de difficultés particulières. Les deux flancs sont construits chacun leur tour puis assemblés à l'aide des couples. A noter que les demis couples supérieurs sont collés sur le fuselage seulement une fois celui-ci terminé. Coffrage supérieur réalisé en balsa 15/10 . |
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Avec un fuselage de 17,5cm de large, l'installation radio ne posera pas de probleme. Ici, un reservoir de grande capacité sera facile à loger et pourra ainsi être déplacé pour modifier le centrage. |
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une fois fini, l'ensemble est soigneusement poncé |
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Voici la structure prête à être entoilée |
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Pour faciliter le travail le Jodel est recouvert d'Oracover blanc sur lequel j'ai pratiqué les décorations avec de l'Oracover rouge |
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Le moteur choisi est un OS 40LA, tout beau tout neuf ! Entrainé par une hélice 10X6, il ne devrai pas y avoir de soucis de puissance |
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L'installation radio fait appel à du matériel classique: 3 servos standarts placés côte à côte car les 17,5 cm de large du fuselage le permettent !
Le recepteur est un 7 voies Futaba, et le tout alimenté par un accu de 800mA 4 éléments. |
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La verriére est constituée de 2 feuilles de Rodhoïd simplement "roulées" sur les couples supérieurs. Elles ne sont pas commées mais seulement vissées au fuselage.
Notez les marche-pieds "maquettes" antidérapant découpés dans du papier à poncer à grain trés fin !! |

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Le Jodel est quasiment fini, il ne manquera que le capot moteur mais il pourra attendre plus tard...Les premiers essais se feront sans ça.
Une fois tout équipé, le centrage est tombé juste sans avoir à rajouter de plomb, ni déplacer les éléments à l'intérieur. |
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Le centrage est obtenu à environ 30% de la corde en partir du bord d'attaque |
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Au départ du projet, le capot moteur était prévu en fibre + résine
Je l'ai finalement été réalisé en balsa |
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Ca y est, le Jodel D-112 est amené au terrain, prêt à faire vombrir le moteur (ouai bof, il fait pas tant de bruit que ça !)
cliquez sur l'image pour l'agrandir |
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Les essais en vol
Samedi 29 Juillet 2006, l'aile est montée sur le fuselage, le plein est effectué ...et déjà premier soucis : du carburant s'écoule du fuselage !! L'origine du problème est rapidement identifiée : il s'agit de la valve de remplissage qui fuit, donc celle ci est neutralisée et le plein se fera par la durite de carburateur.
Je présente le Jodel sur la table de démarrage et espère que 40LA va partir sans faire des siennes. Coup de bol, il part au premier coup de bâton !
Sur les conseils de pilotes plus expérimentés que moi j'ai augmenté les débattements aux ailerons et je programme la radio pour obtenir du Dual-Rate à la profondeur
L'avion est amené en bout de piste, on vérifié la pointe encore une fois et malgrés le stress que je sens monter de plus en plus, je pousse le manche des gaz progressivement...
Comme je l'avais imaginé, la trajectoire est facilement contrôlable grâce à la roulette et surtout grâce à la grosse dérive monobloc. C'est à ce moment que je me dis que si j'ai une panne d'ailerons, l'avion sera pilotable uniquement à la dérive !!!
L'oiseau s'arrache du sol aprés avoir parcouru gentiment une cinquantaine de mètres de roulage. La montée est régulière mais on sent que le Jodel n'est pas franchement sur-motorisé, mais celà suffit largement quand même pour un vol réaliste.
A première vue, l'appareil est stable, il suffit juste de quelques trims à régler à la profondeur et c'est tout ! Il vole tout seul, mieux qu'un trainer (si, si !)! La géométrie de l'aile n'y est certainement pas étrangère.
Quelque tours de terrain pour voir les réactions sur tous les axes et finalement, il s'avère que les débattements aux ailerons sont beaucoup trop important.
Une chose importante avant d'effectuer une approche, c'est de tester le décrochage, ainsi, je réduit les gaz, l'avion bien face au vent, et je cabre tout doucement, et....rien...Il parachute tranquillement en étant quasiment à l'arrêt ! A peine queques battements d'ailes légers au moment ou il se retrouve immobile dans le ciel
Avant d'atterrir, je ne résiste pas à l'envie (et à la demande de Denis) à réaliser une boucle : petite prise de badin et je tire progressivement et celle ci est ample et régulière sans avoir à corriger avec les ailerons ou la dérive..parfait.
Pour négocier l'approche je me dis qu'il n'est pas besoin de venir de loin, c'est pas le genre d'avion qui allonge ! Le Jodel arrive tout doucement, j'essaye de négocier un joli arrondi et voilà l'engin revenu sur terre, ouf ! Avion entier, pilote/constructeur heureux, tout va bien
Voilà donc un avion dont je recommande
la réalisation : facile à construire, facile à piloter pour quelqu'un déjà à l'aise avec un 3 axes, et une petite gueule sympa en l'air au look de semi-maquette, bref, idéal pour se détendre avec des vols pépères...
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Le valeureux OS 40LA, bien que suffisant a été remplacé par un Magnum 52 FS (4 temps)
Ce choix n'est dut qu'a la recherche d'un bruit plus réaliste en vol ... |
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Ici on voit le Magnum protégé par le nouveau capot
De plus la verrière est en cours de modifications aussi |
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Patrice
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